Chapitre 26
Ager Vaticanus II

 

 

La Sicile, ballon difforme sous la botte de l'Italie, pays des pâtes et sauces, de la mafia, de la Cosa Nostra et des blocs de ciment.

Watson mit le pied sur le port sicilien et aspira profondément une bouffée d'air frais. Enfin la terre ferme, pensa-t-il. Il en avait assez de naviguer sur les eaux.

Sherlock le rejoignit, heureux lui aussi d'être enfin arrivé à destination. Ça va Watson? Vous semblez soulagé d'atteindre la côte.

Watson: J'avais hâte je l'avoue, maintenant, nous pourrons garder notre nourriture.

Sherlock: Il est vrai que ce dernier voyage en mer Méditérranée était très houleux.

Indiana Jaune qui était plus jaune qu'à l'habitude, acquiesça d'un signe de tête.

Sherlock: Allons-y messieurs, nous avons du boulot devant nous.

Watson: Mais quelle route devons-nous prendre ? Si j'ai bonne mémoire, la Sicile est une île et le Vatican est en plein coeur de l'Italie. Est-ce à dire que nous aurons à voyager encore en bateau ?

Sherlock: Malheureusement oui! Mais le temps de se rendre de l'autre côté de l'île, votre estomac aura repris toute sa vigueur mon cher docteur.

Watson: Espérons que vous avez raison mon ami.

Sherlock: Je ne veux pas vous décourager, mais il y aura sept heures de navigation avant d'arriver à Naples et deux heures et demie de route pour atteindre le Vatican.

Après quelques heures de route en bus et plusieurs heures de houla-houla sur l'eau, Naples leur apparut sous un soleil de plomb. Pour la fin du voyage, nos trois aventuriers décidèrent de louer une automobile, leur permettant de se diriger plus librement vers le Vatican. Watson avait émis le désir d'arrêter dans un hôtel pour refaire le plein d'énergie. Ils décidèrent donc de faire une petite pause à Anzio à l'hôtel La Tavernetta (www.latavernettahotel.it) qui était à quelques kilomètres de Rome.

Ah c'est bien! Un hôtel typiquement italien, lança Sherlock.

À l'entrée se tenait un asiatique, vêtu d'un toxédo noir et d'une chemise blanche ornée d'une boucle rouge. Indiana se sentit en sol familier.

Watson: Un hôtel typiquement italien hein Sherlock?!?

Sherlock: Ouais!

Hôtelier: Bonjour messieurs, je suis Thä Pong Thu Thä Bizoong, vietnamien et propriétaire de ce bel hôtel. Je vous souhaite la bienvenue.

Watson: Ils ont envahi les dépanneurs et maintenant, ils passent aux hôtels de luxe.

Sherlock: Ne soyez pas trop sévère Watson, faut bien vivre après tout.

Indiana Jaune baragouina quelques mots en chinois, mais le proprio resta de glace. Visiblement, il n'avait rien compris.

Thä Pong Thu Thä Bizoong: Désolé, je ne comprends pas le chinois, je suis vietnamien.

Indiana Jaune: Je m'excuse, je croyais me faire comprendre, en fait, je vous demandais si vous aviez des chambres disponibles pour nous trois.

Thä Pong Thu Thä Bizoong: Oui, bien sûr.

Sherlock: Pour une nuit seulement, demain nous devrons partir pour le Vatican.

Thä Pong Thu Thä Bizoong: Ah oui!

Sherlock: Oui et nous partirons très tôt.

Thä Pong Thu Thä Bizoong: Alors j'ai un petit service à vous demander et si vous acceptez, je vous ferai un rabais sur la nuitée.

Sherlock: Tout dépend du service.

Watson: Ouais, je suis pas trop partant pour les services à l'aveuglette.

Thä Pong Thu Thä Bizoong: J'ai une nièce qui veux se rendre au Vatican, pourriez-vous l'amener avec vous?

Sherlock: Pourquoi pas! Surtout si cela nous rend service mutuellement.

Watson: Pourquoi veut-elle aller au Vatican ?

Thä Pong Thu Thä Bizoong: Elle est étudiante en archéologie et les vestiges du Vatican sont d'un grand intérêt pour elle.

Indiana Jaune: Je suis archéologue aussi.

Thä Pong Thu Thä Bizoong: Ah, intéressant!

Sherlock: Nous aussi d'ailleurs et détectives enquêteurs spécialisés dans les meurtres irrésolus.

Watson: Nous sommes les célèbres détectives Sherlock Holmes et docteur Watson.

Thä Pong Thu Thä Bizoong: Connais pas!

Watson: Euh...

Sans plus tarder, Thä Pong Thu Thä Bizoong montra leurs chambres aux visiteurs. Le docteur et le célèbre détective s'installèrent dans la même chambre, tandis qu'Indiana loua une chambre à part, prétextant qu'il avait beaucoup de difficulté à dormir avec d'autres personnes dans la même pièce. Personne ne contesta cette décision malgré le fait que les économies commençaient à diminuer dangereusement. Nous devrons nous serrer la ceinture pour le reste du voyage, lança Watson, à moins de trouver un petit boulot local pour regarnir notre porte-monnaie. Nous verrons cela une fois à destination rajouta Sherlock.

Au petit matin, nos deux collègues étaient déjà levés et prêts à déjeuner. De son côté, Indiana trainait encore dans sa chambre, cherchant un moyen d'entrer en contact avec Pilaf Maboul, son complice, qui lui avait confié un téléphone cellulaire. Champion expert pour décoder les hiéroglyphes les plus complexes, Indiana avait énormément de difficulté à saisir le concept de cette nouvelle technologie. De plus, il avait oublié la formule lui permettant de le faire fonctionner. Merde de merde pesta-t-il.

Nos héros attendaient impatiemment leur déjeuner quand soudain, Thä Pong Thu Thä Bizoong apparut dans la grande salle à dîner, comme une dinde lors d'un souper du Thanksgiving.

Thä Pong Thu Thä Bizoong: Messieurs ?

Watson: Ah vous voilà vous!

Thä Pong Thu Thä Bizoong: Je vous présente ma nièce, Thaï Thu Tonh Thi Lac.

Sherlock: Enchanté mademoiselle! Je suis Sherlock Holmes.

Watson: Bonjour mamelle Ton Ti-lac, je suis le docteur Watson!

Sherlock: Mamelle?!?

Watson: Euh.. mam'selle! balbutia le rougissant docteur.

Thaï Thu Tonh Thi Lac: Ah mon Boudah! Oncle Zoon, ne me dis pas que je vais voyager avec le duo le plus célèbre de notre histoire ?

Thä Pong Thu Thä Bizoong: Oui ma nièce, mais ne te pète pas les bretelles de soutien-gorge avec ça, tu vois, moi je ne les connaissais pas du tout.

Sherlock: Bon, c'est bien beau tout ça, mais faudrait s'activer. Monsieur Bizoon, nous aimerions déjeuner avant de partir.

Thä Pong Thu Thä Bizoong: Mais oui, bien sûr. Que voulez-vous manger ?

Sherlock: Qu'avez-vous à nous offrir ?

Thä Pong Thu Thä Bizoong: Nous avons les Moo goo guy chicken pen, moo goo guy chicken balls, shop suey, chicken fried rice...

Watson: Mets typiquement italien hein ?

Sherlock: Ouais! Donnez-moi un café et deux rôties s'il vous plaît, cela fera l'affaire.

Watson: Même chose pour moi. Je ne veux surtout pas de graines germées avec toutes ces histoires de E.coli qui circulent en ce moment. Le va-et-vient aux toilettes, j'ai déjà donné merci!

Thä Pong Thu Thä Bizoong: Je vais vous servir un plat surprise, vous m'en donnerez des nouvelles. Vous allez adorer.

Dès que le proprio eût quitté la salle, Watson se mit a maugréer.

Sherlock: Qu'avez-vous docteur ? Ça ne va pas ?

Watson: Moi qui croyais déguster un expresso et quelques friandises italiennes, je suis bien servi on dirait.

Sherlock: Je comprend votre déception, mais que voulez-vous...

Watson: J'imagine les italiens du coin, ça doit être une déception capitale pour eux.

Sherlock: N'en faites pas trop, l'important n'est pas le petit déjeuner, c'est plutôt l'endroit où nous nous rendons, gardez ça en mémoire.

Watson: Vous avez raison. Tiens, en attendant, je vais aller lire ce qu'il y a sur cette plaque à l'entrée.

Sherlock: Faites mon ami, faites. Cela occupera votre esprit.

Le docteur s'approcha de la plaque de bronze et lut en silence.

Watson: Ah ben dites donc!

Sherlock: Vous avez trouvé quelque chose d'intéressant ?

Watson: Bien oui, ce petit resto a été fondé par Serge Gainsbourg en 1968.

Sherlock: Il n'était pas italien ?

Watson: Je ne crois pas, mais la chose dont je suis sûr à cent pour cent, c'est que ce veinard a déjà frotté de la Bardot, alors il a été béni des Dieux ce jours là.

Sherlock: Sauf qu'aujourd'hui, elle est plutôt du genre ramolli si vous voyez ce que je veux dire. Au lieu de défendre la peau de certains animaux, elle devrait se faire remonter la sienne.

Watson: Je suis d'accord avec vous, on dirait un vieux cierge qui a fondu trop vite. Comme quoi la beauté et la jeunesse ne sont pas éternelles.

Sherlock: On n'est plus au temps où Elton John chantait..."Brigitte Bardot s'gonna come to see me every night".

Watson: Quelle horreur! Un vrai cauchemar. J'aime mieux songer à Catherine Zeta-Jones, un méchant pétard wow wow!!!

Sherlock: Il est vrai que c'est un beau brin de fille, mais n'oubliez pas son mari, Michael Douglas, un homme bien charmant aussi.

Watson: Un autre qui est en voie vers la ramollissure. Il est beaucoup plus vieux qu'elle, vous saviez ?

Sherlock: Ouais, mais il y a toujours le viagra pour lui sauver la face.

Watson: Bien d'accord avec le viagra que j'utilise moi-même à l'occasion, mais songez à ce pauvre homme, courant dans la maison, le pompon à l'air, bien dur pendant que le restant est tout ramolli. C'est comme manger un pogo sans saucisse, c'est inconcevable.

Sherlock: J'ai lu dans La Digestion du Lecteur (Reader's Digest) que dans les contrées du nord de la Russie, existe un peuple qui considère la vieillesse comme étant un symbole d'intelligence et de sexualité. Il semble que plus ils sont vieux, plus ils sont performants.

Watson: Vous n'me dites pas ?!?

Sherlock: J'vous l'dis! Et qui plus est, ils forment une communauté d'échanges de couples pour des expériences sur la sensualité.

Watson: Ça me donne la nausée.

Sherlock: Et même qu'ils se sont procuré des équipements pour motiver les gens. Des strings sexy pour les dames, des "Pom pup the volume" pour les hommes, des poteaux de danseuses nues etc...

Watson: J'imagine mal ma grand-mère tournant autour d'un poteau. Elles doivent être drôlement en forme, en forme de quoi? On ne sait trop. C'est débile c't'affaire et j'aime pas l'image que ça me donne dans la tête.

Sherlock: Faut pas voir ça négativement cher docteur. Nous qui sommes dans le "middle age" c'est encourageant non ?

Watson: Ah non, je me vois pas faire l'amour avec une vieille crêpe.

Sherlock: Parlant de crêpes, qu'est-ce qui arrive avec mon café et mes rôties, ça s'éternise on dirait.

Watson: Personnellement, je pense que je vais sauter le petit déjeuner. Vous et vos histoires de sexe du bel âge, vous m'avez coupé l'appétit.

Sherlock: Voyons Watson, ce n'est qu'une histoire comme tant d'autres. Sortez-vous ça de la tête et songez à Elma, cette jolie fille qui vous attend en Égypte.

Watson: Voilà, vous avez rompu le charme. Je ne la vois plus comme avant.

Sherlock: Votre rencontre avec Elma me rappelle le temps où je faisais des galipettes avec des gourgandines, de vraies Vénus flexueuses.

Watson: Oui, je me souviens. C'est pas à ce moment-là que l'une d'elles vous avait dit; "Vous avez oublié vos poils d'estomac"?

Sherlock: Oui et je lui avais répondu; "et vous, vos seins" ?

Watson: Hahahaha! Exactement!

Sherlock: Tout de même, ça c'est terminé en orgie c't'affaire.

Watson: Ah, c'était le bon vieux temps cette époque.

Sherlock: Bon, cela suffit, passons aux choses sérieuses. Je vais aller voir le proprio afin de savoir ce qui arrive avec notre déjeuner.

Finalement, le proprio se présenta avec un plat qui était sous le couvert de l'anonymat, ne sachant trop ce que nos deux compères allaient bouffer pour le petit dèj'. Une heure plus tard, ils avaient fait le plein et étaient prêt à partir. Indiana n'était toujours pas sorti de sa chambre. Inquiet, Sherlock monta à l'étage afin d'avertir l'archéologue qu'ils étaient sur le point de quitter l'hôtel. Il frappa à sa porte...

Sherlock: Indiana ? Vous êtes toujours en vie ?

Indiana Jaune: Oui, oui, j'arrive!

Le jaune homme sorti aussitôt de sa chambre, l'air hagard et la chevelure ébouriffée.

Sherlock: Ça va vous ?

Indiana Jaune: Ça va ! J'ai rejoint notre contact au Vatican.

Sherlock: Ah oui! Il est disponible pour une rencontre ?

Indiana Jaune: Absoluement! Il va nous attendre près de l'obélisque du Vatican, au centre de la Place Saint-Pierre. Il sera vêtu en zouave afin qu'on puisse le reconnaître et de fait, passer inaperçu.

Sherlock: À quelle heure le rendez-vous ?

Indiana Jaune: Demain matin, huit heures.

Sherlock: Parfait, allons-y alors.

Nos trois aventuriers quittèrent l'hôtel en compagnie de la nièce de l'oncle Zoon. Dans une deux cylindres, ils étaient bien à l'étroit dans cette petite voiture italienne, ce qui ne déplaisait pas à Indiana, installé à l'arrière avec Thaï Thu Tonh Thi Lac. Son petit minois asiatique lui rappelait sa première et seule conquête. Il sentit la chaleur monter en lui, il devait entamer la conversation. Peut-être sera-t-elle ma prochaine et dernière conquête, qui sait !

Indiana Jaune: Ça fait longtemps que vous vous intéressez à l'archéologie ?

Thaï Thu Tonh Thi Lac: Depuis mon tout jeune âge. J'ai toujours voulu savoir d'où je venais et connaître mes ancêtres.

Indiana Jaune: Intéressant, quel âge avez-vous ?

Thaï Thu Tonh Thi Lac: Je viens tout juste d'avoir dix-huit ans.

Indiana Jaune: Votre petit ami doit être fier de vous.

Thaï Thu Tonh Thi Lac: Je n'ai pas de petit ami... pour l'instant.

Indiana Jaune: Ah, doublement intéressant.

Watson: Je vois que cette belle asiatique vous a tombé dans l'oeil Indiana, n'est-ce pas ?

Indiana Jaune: Euh...

Watson: Ne soyez pas timide et dites-lui carrément qu'elle vous intéresse.

Sherlock: WATSON!!! Mêlez-vous de ce qui vous regarde.

Watson: Quoi? Pourquoi faire un détour si on peut aller directement au but. C'est une perte de temps selon moi.

Sherlock: Un peu de discretion s'il vous plaît.

Indiana Jaune: Euh...

Sherlock: Vous voyez ? Vous l'avez mis mal à l'aise.

Watson: Si c'était moi...

Sherlock: Si c'était vous quoi ?

Watson: Si c'était moi, je lui aurait proposé une aventure nocturne dans un lit bien douillet.

Indiana Jaune: Euh...

Sherlock: Oui, c'est tout à fait vous, mais Indiana Jaune n'est pas vous alors lâchez-lui les baguettes.

Thaï Thu Tonh Thi Lac: J'aurais dis oui!

Watson: Cessons de jouer au chat et à la souris et disons les vraies affaires bon Dieu!

Sherlock: Oui mais dans ce cas-ci, cela ne vous concerne pas, alors fermez-la!

Thaï Thu Tonh Thi Lac: Je vous confirme que j'aurais dis oui!

Indiana Jaune: Euh...

Sherlock: Vous dites, Thaï ?

Thaï Thu Tonh Thi Lac: Je vous confirme que j'aurais dis oui à Indiana!

Watson: Hahahaha! Vous voyez que j'avais raison. Mon cher Indiana, vous avez un ticket pour le paradis! Maintenant, à vous d'en profiter.

Indiana Jaune: Euh...

Watson: Ne restez pas là les yeux sortis d'la tête comme quelqu'un qui est sur la bécosse, dites quelque chose voyons.

Sherlock: Bon, changeons de sujet et laissons nos deux tourtereaux reprendre leurs esprits. Docteur, si vous nous faisiez une petite description des éléments qui nous entourent, cela agrémenterait le voyage.

Watson: Je ne connais rien à ce pays, alors oubliez ça.

Sherlock: Allez docteur, un petit effort. Tout le monde connaît votre érudition.

Watson: Bon, d'accord, je m'incline. Vous avez à votre droite, des arbres centenaires qui bordent la route. Un peu plus loin à votre gauche, la cathédrale Notre-Dame de la Salope, ensuite à votre droite, le garage d'Elvis Gratton. Toujours à votre droite, le poteau où a été exécuté le chien de Napoléon parce qu'il avait pissé sur la toge du Pape Pie six. Esuite, la statue de la célèbre cantatrice Aliche Kantalou...euh... ou bien était-ce Alouche Kantaliche ou plutôt Ali Kantalouche, bon voyons, Alouche Kantali...c'est ça, Alouche Kantali, une italienne...

Sherlock: Assez Watson! C'est ridicule.

Watson: Je vous l'avais dit. Je ne connais pas ce pays.

Sherlock: Taisez-vous!

Le reste du voyage se poursuivit sans un mot sauf pour nos deux tourtereaux qui en avaient long à dire dans leurs regards. Dès leur arrivée aux abords du Vatican, Indiana suggéra qu'il serait essentiel de louer des chambres dans un hôtel tout près. Le rendez-vous était pour le lendemain matin.

Watson: Grand Dieu! Nous avons ici L'hôtel Herculanus ! C'est désespérant.

Indiana Jaune: C'est l'hôtel le plus près de notre rendez-vous docteur.

Watson: C'est comme dire, venez en grand nombre, nous sommes ouverts et pourquoi n'ont-ils pas nommé cet hôtel Henculanus, cela aurait été plus approprié.

Sherlock: Vous attachez trop d'importance à la lettre Watson, ce n'est qu'un nom d'hôtel.

Watson: Avouez Sherlock que ce nom laisse à penser que nous sommes des pédés.

Sherlock: Ceux comme vous pensent cela, mais pas nous, les êtres normaux avec un sens pratique.

Watson: Soit, s'il en est ainsi.

Sherlock: Entrons, nous verrons bien.

Indiana Jaune: Thaï et moi allons louer une chambre à part.

Sherlock: Nous avions compris Indi, allez-y, nous nous retrouverons demain matin dans le hall de l'hôtel à 7:45 heures. D'accord ?

Indiana Jaune: Dac!

Sherlock: Watson, pendant que je jette un coup d'oeil aux alentours, allez donc louer notre chambre.

Watson: No problemo!

Le docteur se dirigea promptement vers le comptoir.

Watson: Bonjour!

Hôtelier: Bonjour!

Watson: Nous désirons louer une chambre.

Hôtelier: Il nous reste une suite à 650 dollars la nuit.

Watson: Mon Dieu, c'est bien cher ! Vélo fourni avec ça, pédales en sus ? Vous n'auriez pas quelque chose de plus abordable ?

Hôtelier: Malheureusement non. Si vous étiez arrivé cinq minutes plus tôt, je vous aurais obtenu une chambre à 150 dollars, mais un jeune couple d'asiatiques vient de monter avec la clé.

Watson: Indiana et Thaï j'imagine. Ça urgeait on dirait.

Hôtelier: Vous dites ?

Watson: Euh rien, je me parlais à moi-même. Bon, je vais la prendre pour moi et mon collègue.

Hôtelier: Parfait, c'est la suite Youssau Micrayinne Indechapaul.

Watson: Qui veut dire ?

Hôtelier: j'en sais foutre rien, on m'a dit que c'est en l'honneur d'Elvis Prestley lors de son passage dans cet hôtel il y a quelques années. Veuillez signer ici s'il vous plaît.

Watson: Voilà!

Hôtelier: Voici vos clés et bon séjour chez nous. Un commis va porter vos bagages.

Watson: Merci!

Le docteur rejoignit Sherlock qui scrutait à la loupe les portes tournantes.

Watson: Vous n'avez pas l'intention de faire un petit tour de porte j'espère.

Sherlock: Non, mais cette façon de tourner m'intrigue énormément. Voyez-vous Watson, elles tournent toujours dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.

Watson: D'accord euh... et puis...

Sherlock: Ce n'est pas normal d'être à l'envers de tournis d'une montre.

Watson: Oui mais en général, nous roulons à droite donc il est normal que nous entrions à droite tandis que les gens qui sortent le font à gauche, non ?

Sherlock: En Angleterre, nous entrons à gauche et roulons à gauche.

Watson: En Angleterre, nous sommes à l'envers de tout le monde. La preuve, il y a encore une monarchie de nos jours. Faut être drôlement félés pour accepter cela. Ça n'évolue pas du tout. La reine avec ses éternels chapeaux rose, jaune, bleu pâle, pourquoi ne prend-t-elle pas exemple sur Lady Di qui était toujours bien mise et à la mode ou bien Lady Gaga tiens ?

Sherlock: Un jour, j'écrirai une thèse sur le sujet.

Watson: Intéressant! En passant, j'ai loué notre suite.

Sherlock: Une suite ?

Watson: Pas le choix, il ne restait que ça et c'est la suite Youssau Micrayinne Indechapaul.

Sherlock: En l'honneur d'Elvis Presley ?

Watson: Comment le saviez-vous ?

Sherlock: Élémentaire mon cher Watson. Dans le hall, juste à côté de la porte, il y a une plaque disant qu'Elvis est venu ici en 1958.

Watson: Pourtant Elvis n'aimait pas l'avion.

Sherlock: C'est arrivé lors de son service militaire dans une base en Allemagne. Bon, allons-nous visiter cette suite ?

Watson: Bien sûr!

Suite dans le prochain chapitre...

NOUVEAU! Version pour Mobile de notre roman...

 

 

 

 

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